Publié le 18/12/2023

Lors de la restitution pendant l’assemblée générale de l’UNML, les auditeur·ices – élu·es et professionnel·les – ont partagé ce qu’ils déployaient dans leurs territoires, en réponse aux attentes exprimées. Cette démarche pourrait se résumer par une « mutualisation en direct » puisque des propositions concrètes ont été faites.

Retour sur la méthode

L’UNML avait proposé à l’Institut Bertrand Schwartz d’intervenir lors de son assemblée générale du mardi 12 décembre 2023 à Paris sur le sujet de son choix.

Lors du Conseil d’administration de l’Institut, il a été décidé de se pencher sur la question de la relation d’accompagnement et sur ce que la relation contractuelle a comme effet sur l’engagement réciproque.

Avec le concours de la Mission Locale de Paris, il a été proposé à une quinzaine de jeunes accompagnés dans le cadre du Contrat d’engagement jeunes (CEJ) et/ou du Plan régional d’insertion pour la jeunesse (Région Ile-de-France) de penser leur accompagnement, l’engagement spécifique qui se noue entre eux et la Mission Locale et entre eux et leurs conseiller·ères. Il leur a été demandé de penser cette relation qu’ils fabriquent inconsciemment, de penser ces liens qui se tissent et qui se traduisent techniquement par les mots « parcours » ou encore « suivi » en Mission Locale. 6 conseillers ont également participé et contribué activement à cette réflexion.

L’UNML remercie particulièrement la Mission Locale de Paris pour sa mobilisation, notamment Nicolas Garnier, directeur général et Philippe Brousse, directeur général adjoint, Fouzia Bendelhoum, responsable départementale CEJ et Mélanie Vaillant, coordinatrice du Plan Régional d’Insertion pour la Jeunesse pour leur engagement et leur étroite collaboration avec l’Institut.

Pendant 3 demi-journées, les conseillers et les jeunes – qu’on a nommés respectivement des accompagnants et des accompagnés – ont été mis au même niveau de questionnement, ils ont ainsi été des pairs pour penser leur relation et les conditions favorables à l’existence de cette relation.

Les participants ont été prévenus qu’il ne s’agissait pas d’un lieu de décision, mais d’un lieu où on allait « faire marcher la machine à idées ». Ils ont été accompagnés pour se saisir progressivement de cet espace de dialogue et de propositions qui leur était offert, de cet espace où on met des mots sur ce qu’on vit et où l’on invente ensemble quelque chose du domaine du possible.

Des propositions : « on arrête », « on continue », « on essaie »

Ils ont débattu et choisi collégialement entre jeunes et conseillers, entre accompagnants et accompagnés, entre pairs pour cet exercice, 18 propositions sous l’angle : on arrête, on continue, on essaie. Ce sont ces propositions qu’ils ont présentées et qui ont ouvert sur des échanges avec la salle.

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