Publié le 22/07/2021

En amont de l’installation de ce comité, la Ministre, présente sur le plateau de CNews a rappelé que « les Missions Locales sont au cœur du dispositif »

Le comité « Revenu d’engagement pour les jeunes » réuni, outre Stéphane Valli, président de l’Union nationale des Missions Locales et Christine Cloarec, vice-présidente de l’UNML, des représentants des réseaux de collectivité, des associations de lutte contre l’exclusion, des porteurs de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, des associations de jeunesse ainsi que des acteurs engagés dans l’insertion des jeunes. Lire la liste des membres

Cette première séance a permis de réaffirmer les fondamentaux de cette nouvelle politique publique.

Le revenu d’engagement, pour qui ?

  • Tout jeune de moins de 26 ans…
  • … sorti d’études…
  • … privé d’emploi ou en emploi précaire…
  • … qui accepte de s’engager dans une démarche d’accompagnement intensive…
  • … et sans soutien financier de ses parents ou dont les parents ne peuvent lui apporter qu’un soutien limité.

Vers la construction d’un parcours d’accompagnement fluide

Les offres de service du Service Public de l’Emploi seront enrichies avec des moyens supplémentaires pour permettre :

  • une réduction du nombre de jeunes accompagnés par conseiller ;
  • une diversification de l’offre de parcours intensifs
  • des parcours individualisés construits sur mesure avec un conseiller référent
  • un parcours fluide, sans couture jusqu’à la stabilisation de la situation professionnelle du jeune
  • des exigences accrues vis-à-vis du jeune accompagné, formalisées dans un nouveau contrat d’engagements réciproques.

L’allocation

Le revenu d’engagement devrait reprendre le mode de fonctionnement de l’allocation existante dans le cadre de la garantie jeunes actuelle : une garantie de ressources prévoyant une possibilité de cumul favorable pour les ressources d’activités faibles.

Des pistes d’action qui restent à préciser

  • L’articulation entre les associations qui accompagnent les jeunes les plus précaires et le Service public de l’emploi ;
  • Les modalités de « l’aller vers » les jeunes ;
  • « Les devoirs et les droits » dans le cadre du « Revenu d’engagement pour les jeunes ».

En effet, l’ensemble des interventions se sont accordées sur l’impérieuse nécessité du renforcement des partenariats entre les collectivités, les associations et le Service Public de l’Emploi pour travailler conjointement au repérage et à la mobilisation des jeunes les plus éloignés. Ainsi, des intervenants ont également insisté sur l’amplification des efforts pour réussir la mise en œuvre de l’Obligation de formation ou le besoin d’une véritable stratégie de territoire coordonnée au plus près des jeunes mobilisant tous les acteurs concernés.

Des débats ont eu lieu sur le niveau de l’allocation et la durée maximum possible pour un jeune. Enfin, la question de la traduction de la logique des droits et devoirs dans le futur dispositif a permis aux membres du comité de rappeler que cette logique devait être mise en œuvre de façon pédagogique. Les différents acteurs devront être collectivement vigilants à ce que cela ne devienne pas un facteur excluant, notamment pour les jeunes les plus précaires.

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Photo : Echanges avec des jeunes accompagnés dans le cadre de la Garantie jeunes.

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Photo, de gauche à droite : Nicolas SAMSOEN, vice-président de la Mission Locale VITA-LIS, David JACQUET, directeur délégué de la Mission Locale VITA-LIS, Alexandra VIDAL, directrice de la Mission Locale VITA-LIS, Sandrine GELOT, Maire de LONGJUMEAU, Yann CAUCHETIER, président de la Mission Locale VITA-LIS, Isabelle PERDEREAU, vice-présidente de l’ARML Ile-de-France, Elisabeth BORNE, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Stéphane VALLI, président de l’UNML, Marie-Pierre RIXAIN, députée de la 4e circonscription de l’Essonne, Christine CLOAREC, vice-présidente de l’UNML, Alain BUCQUET, préfet délégué à l’Egalité des Chances de l’Essonne.

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