Publié le 24/02/2023

Ce taux de départ « record » est vraisemblablement lié au report en 2021 des séjours annulés en 2020 en raison de la crise sanitaire du Covid-19.

Au-delà de l’effet de rattrapage, les projets de mobilité internationale restent fragilisés par la crise sanitaire, qu’il s’agisse de ses conséquences directes (fermeture des frontières, impossibilité de voyager, peur du coronavirus, arrêt des coopérations entre lieux d’études) ou indirectes (crainte de ne pouvoir créer du lien social à l’étranger, motifs économiques, problèmes familiaux, problèmes de santé). Pour toutes ces raisons, les jeunes sont proportionnellement moins nombreux que par le passé à projeter un séjour à l’étranger à l’horizon des cinq prochaines années. Pour les candidats au départ, l’Europe et plus particulièrement l’Espagne restent les destinations privilégiées.

En 2022, la mobilité internationale des 18-30 ans reste principalement inscrite dans un parcours de formation. Comme les années précédentes, ce sont les jeunes les plus diplômés qui sont le plus partis à l’étranger. L’écart entre les diplômés du supérieur et les titulaires d’un diplôme de niveau BEP ou CAP s’est même accentué par rapport à 2020.

Auteurs : Nicole Gruber, Colette Maes et Charlotte Millot du CREDOC

Télécharger l’étude sur le site de l’Injep

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