Publié le 25/07/2022

« Récupérez votre solde CPF en cash », « Offrez-vous un ordinateur pour seulement 99 euros payé par le CPF »… Nous avons tous déjà été confrontés sur nos messageries et sur nos réseaux sociaux à ces annonces intempestives. Derrière ces faux « bons plans », massivement relayées sur les réseaux sociaux, se cachent de vraies arnaques qui visent à détourner les crédits votre Compte Personnel de Formation.
Consciente de ce problème, la Caisse des Dépôts a lancé une campagne de communication visant à sensibiliser les bénéficiaires du CPF face aux risques d’arnaque. Une infographie présentant le sujet est disponible.

Des actions judiciaires engagées pour lutter contre les arnaqueurs

La Caisse des Dépôts, épaulée par les services de l’Etat, est pleinement mobilisée pour faire cesser ces pratiques illégales et punir les arnaqueurs.
2600 mises en demeure ont déjà été ainsi prononcées, 150 organismes ont été exclus de la plateforme et 30 plaintes pénales ont été déposées.
Les organismes ou les individus proposant ce type de faux « bons plans » s’exposent à des sanctions très graves : exclusion du catalogue pour l’organisme de formation, sanctions administratives, restitution des gains et sanctions pénales.

Agir contre les faux bons plans

Afin d’éviter ces arnaques il est conseillé de ne pas donner suite aux propositions, de bien se renseigner sur l’organisme, la formation avant de s’engager et de ne jamais communiquer son numéro de sécurité sociale et son mot de passe CPF à un organisme.
En cas d’escroquerie ou de suspicion, la personne doit effectuer un signalement. La procédure est à retrouver sur le site moncomptedeformation.fr.
Les utilisateurs acceptant ces offres illégales ou participant à leurs diffusions (promotion sur les réseaux sociaux…) s’exposent également à des poursuites.

Comment détecter les arnaques au CPF et s’en prémunir

Le Groupement d’Intérêt Public Action contre la Cybermalveillance a édité un article présentant les moyens de détecter ces faux bons plans et les bonnes pratiques pour les éviter. L’article est à retrouver sur le site Cybermalveillance.gouv.

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