Publié le 18/12/2023

Introduction – Intérêt de la participation

« Les jeunes ne sont pas des bénéficiaires mais une force agissante »

Par cette affirmation, Bertrand Schwartz dans son Rapport « L’Insertion sociale et professionnelle des jeunes » (La documentation française, 1981), produit l’idée de jeunes actifs, porteurs voire volontaires au regard de l’action publique qui les concerne. L’objectif fût alors de diffuser cette démarche au sein d’un réseau associatif dont l’approche de l’insertion serait globale.

En dépit de ce cap proposé par le rapport Schwartz, la mise en pratique de ces préconisations n’est pas à la hauteur des aspirations du réseau. 40 ans d’expériences montrent qu’identifier les jeunes comme étant « partie prenantes » des structures et les faire participer à la vie associative ne va pas de soi.

Une nouvelle Recherche-action se met donc en place autour du sujet de la participation :

« La participation des jeunes à la vie des structures et du réseau des Missions Locales – La place de la parole des jeunes dans les instances décisionnelles des Missions Locales et dans la définition des politiques publiques qui les concernent ».

Transformer les pratiques de participation du réseau est une ambition au long cours.

Mais si nous devions retenir un point de démarrage, il s’agirait du rôle fondamental des parties prenantes principales identifiées au sein du Réseau :

Les jeunes, les élu·es, les professionnel·les.

Nous sommes aujourd’hui à l’étape de la « mise en mouvement » de ces parties prenantes !

Méthodologie – Recherche-action et intelligence collective

Cette méthodologie de la recherche-action s’incarne dans la démarche adoptée par Bertrand Schwartz :

« Écouter, entendre, tenir compte de la parole de chacun »

(« Construire une pensée collective pour l’action », Sarazin, Schwartz, POUR, 2006).

Elle permet d’introduire et de prendre le temps de la réflexion sans faire peser le poids de la théorie sur l’action. L’institut Bertrand Schwartz se veut être un relais privilégié des problématiques, des pratiques et des paroles au sein du Réseau. Il a pour vocation de l’outiller également sur la base de vos productions.

C’est pourquoi elle ne peut qu’être collective et ancrée dans le Réseau des Missions Locales. Nous vous sollicitons beaucoup en ce début de cycle de mise en mouvement, car il ne s’agit en aucun cas d’imposer des pratiques et des objectifs mais bien de les faire évoluer ensemble. Nous privilégions donc des réflexions et actions en intelligence collective.

La recherche-action collective ne cherchera pas à modéliser pour l’ensemble du réseau, mais aura pour objectifs de repérer et d’analyser les leviers, les écueils et les points de vigilance afin de veiller à ancrer, dans la durée, les processus vertueux identifiés. Elle se veut être un point de vue au développement de vos pratiques. Et ainsi nous permettre de passer de la phase d’expérimentation à une pratique expérimentée.

Problématique du sujet – Responsabilités, échelles et enjeux

« La participation des Missions Locales et en Mission Locale. Quel partage des responsabilités ? Quelles échelles et quels enjeux sociétaux ? Et comment la mettre en mouvement ? »

Action – S’impliquer dans la recherche-action  

L’ensemble des structures du réseau et des parties prenantes est invité à se positionner sur un ou des niveaux d’implication dans cette recherche-action :

  • Recevoir les comptes-rendus
  • Partager ses expériences (envoi de documents et de comptes-rendus)
  • Être un terrain d’observation (de projets en cours de déploiement)
  • Mettre en œuvre des expérimentations (issus de projets coconstruits)
  • S’impliquer dans un ou des groupes de travail (espaces de dialogue réflexif et de co-construction entre pairs et entre parties-prenantes sur les expérimentations et les observations de terrain)

Verbatim – Parole de pros lors du GT professionnel·les #1

« On est dans l’anticipation et dans la prospection, tous ensemble pour aller vers un but »

« Je me sens dans un collectif »

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