Publié le 30/05/2022

Lire le rapport « FAIS ENTENDRE TA VOIX »

Au travers d’une enquête en ligne d’une douzaine de questions lancée en début d’année 2022, plus de 3000 réponses ont pu être collectées, et comparées aux réponses des autres jeunes interrogés dans le cadre d’autres études portant sur la même problématique.

Ainsi, la voix des jeunes non scolarisés, ni étudiants que les Missions Locales accompagnent toute l’année est ainsi portée dans le rapport «Fais entendre ta voix ».

Principaux résultats

  • Les jeunes interrogés sont moins intéressés que les autres par la politique, mais se sentent
    pour autant concernés = paradoxe « Aquoiboniste » !
  • 33% sont non-inscrits sur les listes électorales et 20% ne savent pas s’ils le sont.
  • Une forte corrélation entre le niveau de diplôme et l’inscription sur les listes, un marqueur fort
    et une ligne de fracture dans l’engagement citoyen.
  • Une moindre confiance des jeunes accompagnés par les Missions Locales dans les élus nationaux, le gouvernement, les partis politiques que les jeunes en général.
  • Des jeunes moins nombreux à aller voter que les autres, et moins certains de leur choix.
  • Des préoccupations centrées sur le pouvoir d’achat (+17% par rapport aux autres jeunes), et le
    COVID 19 (+ 19%) et moins sur les problématiques de délinquance et d’immigration sont 16 et 9%
    moins citées que par les autres jeunes.
  • Une moindre mobilisation citoyenne que les autres jeunes, sauf à l’occasion de manifestations
    ponctuelles, de courte durée sur des causes précises, en réaction ou par émotion.

Vers des lieux d’apprentissage et de construction de la pensée politique

De par leurs missions d’accompagnement global des jeunes vers l’insertion professionnelle et sociale,
en tant que service public de proximité, les Missions Locales sont légitimes à s’emparer des
problématiques d’éducation au/à la politique et aux institutions, de compréhension des discours /
programmes, du sentiment de non représentation de la jeunesse …

Un travail commun avec les élus du territoire est à engager pour favoriser l’émergence de lieux
d’apprentissage de la politique, de la construction de la pensée, du débat et de l’expression
argumentée et tordre le cou au paradoxe « aquoiboniste » révélé dans cette enquête régionale.

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