Publié le 28/11/2024

Combien de jeunes en situation de handicap Lille Avenirs accompagne-t-elle ?

Selon nos derniers chiffres, Lille Avenirs a accompagné près de 5000 jeunes en 2023. Parmi ces jeunes, 302 exactement étaient reconnus en situation de handicap et ont pu être accompagnés au rythme d’au moins un rendez-vous par mois.

Comment l’idée du « Parcours projet adapté » est-elle née ?

Ce dispositif est venu d’un constat : les jeunes en situation de handicap ont certes l’envie de s’insérer dans une activité professionnelle mais ils manquent d’aide en amont sur ce qui relève du savoir-être et de la mobilisation.
En septembre, nous avons lancé « le Parcours projet adapté » auprès d’un groupe de douze personnes âgées de 17 à 30 ans, au ryhtme de deux à trois ateliers par semaine. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la SEEPH.

Pouvez-vous nous présenter le dispositif ?  Est-ce qu’il continuera après la SEEPH ?

Durant ces huit semaines, nous avons surtout travaillé sur le savoir-être. Les ateliers ont été adaptés à la situation des jeunes. Nous avons essayé de ne pas les faire venir du matin au soir deux jours de suite par exemple. C’est pensé pour eux.

Nous nous sommes aidés d’outils et d’ateliers que nous avions déjà créés en interne : le CV motivationnel par exemple qui a très bien marché pour ce public ou encore la prise de parole en public. Tout s’est très bien passé, il en est en revanche ressorti que les participants auraient aimé « un peu plus de concret », de mises en situation par exemple. Nous y travaillerons pour les prochaines sessions.

Ce parcours est ouvert à tous les publics que nous accompagnons, en situation de handicap ou en voie de le devenir administrativement.

Nous avons des liens très étroits avec nos partenaires du champ du handicap. Nous aimerions étendre ce projet à toute la métropole Lilloise et l’intégrer dans un projet global d’accompagnement de personnes en situation de handicap.

Il faut savoir que ce parcours adapté a pour vocation de rester et de se caler sur les temps forts autour de l’accessibilité. Prochainement, il y en aura un autour de la culture. Nous débuterons une autre session dès le mois de mars. Nous ne souhaitons pas que les jeunes ne travaillent « que » sur leur insertion professionnelle mais bien sur le volet social également. Le parcours doit être calé sur des moments, des temps forts en lien avec le handicap afin que les bénéficiaires soient préparés au mieux.

« Préparer le bénéficiaire », est-ce que ce parcours peut être proposé avant une entrée en Contrat d’engagement jeune par exemple ?

Oui. C’est un peu comme un petit sas qui nous permet de mieux comprendre la situation du jeune et mieux l’orienter. Grâce à cela, nous pouvons déterminer si nous devons l’orienter vers les entreprises adaptées avec lesquelles nous travaillons par exemple ou les aides qui lui correspondraient le mieux : alternance, plateforme du Service Civique, CEJ… C’est une première étape qui aide à bien se projeter sur le parcours et de gagner du temps pour la suite.

Les bénéficiaires témoignent…

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