Publié le 29/01/2024

Comptant parmi les premières auditrices engagées dans la démarche de labellisation, Valérie Pomiès, auditrice interne et directrice opérationnelle de la Mission Locale des Hautes Pyrénées et Corinne Valentin, auditrice Afnor ont respectivement réalisé deux et trois audits. Des expériences précieuses à l’heure où le réseau a entamé une nouvelle phase d’audit.

Un réseau sérieux et soucieux de démontrer son professionnalisme

Suite à ces premiers audits, les auditrices ont toutes les deux eu l’occasion de mesurer le sérieux et la rigueur mis dans la préparation des audits : « j’ai été frappée de voir ce souci de bien faire durant les audits, on sentait la volonté des équipes de mettre en avant leur travail de la meilleure des façons » témoigne Mme Pomiès. Une préparation qui n’est pas anodine et qui traduit « l’importance que les structures accordent à la démarche labellisation et à l’obtention du label » pour Mme Valentin.

Outre cette rigueur, pour Mme Pomiès, c’est également un moyen de mettre en lumière le « professionnalisme du réseau et son envie de s’engager pleinement dans l’accompagnement des jeunes et des territoires ».

Des rôles bien distincts, mais complémentaires

Les audits ont la particularité d’être réalisés par un binôme composé d’un auditeur interne, missionné par l’Afnor, et d’un auditeur désigné par le réseau des Missions Locales. Deux rôles bien distincts, mais très complémentaires sur le terrain ! Une « réelle valeur ajoutée » pour Mme Valentin :  « en tant qu’auditeur externe, on est garant des conditions dans lesquelles se déroule l’audit [ le respect du temps, éviter les digressions…] … Pouvoir bénéficier des connaissances métiers de notre binôme est un vrai plus pour aider à la bonne compréhension » explique-t-elle.

Côté externe, Mme Pomiès se place davantage dans un rôle de « facilitatrice » tout en prenant garde de ne pas être biaisée par sa propre « expérience Mission Locale » : « Je me suis forcée à faire abstraction de mes propres connaissances pour être la plus neutre possible. Mon objectif était d’être un facilitateur afin d’aider à faire rentrer les éléments dans les bonnes cases ».

En résumé, pour les auditrices, un bon binôme se doit d’être neutre, objectif, facilitateur… Et plus important, complémentaire !

Bienveillance et préparation

A l’issue de ce temps de témoignages, les deux auditrices ont apporté différents conseils aux futurs auditeurs du réseau. En premier lieu, Mme Pomiès a insisté ainsi sur la nécessité d’adopter une « posture bienveillante pour ne pas rajouter de pression » tout au long de l’audit et de le mener « comme on aimerait être audité ». Pour Mme Valentin, une des clés de réussite de l’audit repose également sur la préparation du binôme et sa bonne relation. Pour cela, elle recommande de « faire connaissance avec son binôme en amont de l’audit afin d’être dans une approche très concertée tout au long de la journée ».

Pour conclure, les deux auditrices se sont également rejointes sur l’impératif d’anticiper l’organisation de la journée. Mme Valentin souligne l’importance du temps de préparation avec la direction afin de « se présenter, commencer à déterminer l’organisation de la journée et les personnes qui vont intervenir ». Disposer d’une bonne connaissance de la structure est également primordial, Mme Pomiès conseille ainsi « de s’imprégner » du dossier : « on a ainsi moins l’impression de découvrir la structure et cela oriente mieux le questionnement et la validation des critères. »

En conclusion, les deux auditrices se sont rejointes une dernière fois sur leur satisfaction commune de faire partie des acteurs de la démarche et de participer ainsi à démontrer et à valoriser le professionnalisme du réseau des Missions Locales.

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